Israël : Le Pays - La
Nation - Le Livre
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Le Pays
Peu de luttes ont autant captiv¨¦
le monde que celles qui torturent le pays compris entre le Sinaï et le Liban
depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Peu d'entre elles ont menac¨¦ ¨¤ ce
point de d¨¦g¨¦n¨¦rer en une conflagration mondiale. Dans l'œil du cyclone se
trouve J¨¦rusalem, capitale d'Israël, sur la cr¨ºte des montagnes de Jud¨¦e, au
carrefour s¨¦culaire et strat¨¦gique des routes nord-sud, est-ouest. Comptant
parmi les villes du monde les plus anciennes ¨¤ n'avoir jamais cess¨¦ d'¨ºtre
habit¨¦e, J¨¦rusalem fut ¨¦tablie au plus tard 3000 ans avant J¨¦sus-Christ dans un
site montagneux aussi imposant que les ¨¦v¨¦nements dont elle a ¨¦t¨¦ ¡ª et reste
encore ¡ª le berceau.
Et pourtant Israël est un des
plus petits pays du monde. Les informations oublient g¨¦n¨¦ralement les petites
nations, et n'en parlent que lorsqu' y survient une r¨¦volution ou une
catastrophe naturelle. Israël, par contre, figure dans l'actualit¨¦ quotidienne
et est pr¨¦sent ¨¤ l'esprit de tout chef d'État. Israël est le pivot de la
politique du Moyen-Orient dont les agitations font constamment « la une ». Tout
homme politique sait qu'Israël d¨¦tient la clef de la paix mondiale.
L'Importance d'Israël
D'o¨´ vient l'importance d'Israël
aujourd'hui ? Pourquoi attirer votre attention sur ce fait ¨¦vident ? Les
¨¦diteurs de cette brochure souhaitent tout d'abord pr¨¦ciser clairement qu'ils
ne participent aucunement ¨¤ la politique et n'ont pas l'intention de prendre
parti dans le conflit isra¨¦lo-arabe, ni dans aucun autre d'ailleurs. Mais ce
qui se passe en Israël les int¨¦resse particuli¨¨rement. Les ¨¦v¨¦nements mondiaux
et en particulier ceux du Moyen-Orient se conforment ¨¤ un sch¨¦ma pr¨¦dit avec
pr¨¦cision dans les proph¨¦ties bibliques il y a des milliers d'ann¨¦es. Ces
proph¨¦ties situent Israël exactement dans la position politique et ¨¦conomique
qu'il occupe aujourd'hui ; elles nous disent clairement que les ¨¦v¨¦nements du
Moyen-Orient qui constituent ¨¤ pr¨¦sent l'actualit¨¦, ne sont que la bande-annonce
d'un ¨¦pisode encore plus remarquable de l'histoire d'Israël et du monde.
L'Histoire avant l'heure
Dans un livre publi¨¦ en 1848
sous le titre Elpis Israël (L'Espoir d'Israël), l'auteur, John Thomas ¨¦crit :
« La restauration d'Israël est de la plus haute importance... le retour des
Juifs dans leur pays est une œuvre du temps et exigera entre cinquante et
soixante ann¨¦es pour son accomplissement... La colonisation de la Palestine
(ant¨¦rieure ¨¤ l'Av¨¨nement) se fera purement sur des bases politiques ; et les
colons Juifs retourneront sans avoir foi dans la mission messianique de
J¨¦sus... ils ¨¦migreront en tant qu'agriculteurs et marchands.» (John Thomas : Elpis Israël (pp. 239-241)
Ces paroles remarquables furent
¨¦crites cent ans avant la d¨¦claration de l'État d'Israël ! L'auteur n'¨¦tait pas
proph¨¨te mais avait ¨¦tudi¨¦ les proph¨¦ties bibliques. Il est mort en 1871, mais
il n'a pas fallu longtemps pour que la v¨¦racit¨¦ de ses pr¨¦dictions soit
prouv¨¦e. Le mouvement sioniste, commenc¨¦ au tournant du dernier si¨¨cle, la
lutte que les Juifs ont men¨¦e pour quitter l'Europe et leurs lieux de
pers¨¦cution, la colonisation d'Israël, tous ces faits font maintenant partie de
l'histoire moderne enseign¨¦e dans nos ¨¦coles.
Cependant, si l'histoire r¨¦cente
d'Israël est bien connue, tel est loin d'¨ºtre le cas des nombreuses proph¨¦ties
qui ont esquiss¨¦ avant l'heure l'histoire du pays et du peuple d'Israël au fil
des si¨¨cles. Avant d'avoir confiance dans les proph¨¦ties qui portent sur notre
avenir, il nous faut d'abord ¨ºtre sûrs de celles qui ont pr¨¦dit le pass¨¦.
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« Un pays o¨´ coulent le lait et
le miel »
A l'¨¦poque de l'Ancien
Testament, ce qu'on appelait le pays de Canaan ¨¦tait renomm¨¦ pour sa fertilit¨¦.
Les espions que Moïse envoya dans le pays, avant que se termine le voyage dans
le d¨¦sert entrepris par le peuple d'Israël apr¨¨s sa sortie d'Égypte, ramen¨¨rent
des sp¨¦cimens de fruits pour montrer la fertilit¨¦ et l'abondance du pays. Ils
ramen¨¨rent des grappes de raisins, des grenades et des figues. Moïse devait
plus tard d¨¦crire ce pays en ces mots :
« pays de cours d'eau [...] qui
jaillissent dans les vall¨¦es et dans les montagnes ; pays de froment, d'orge,
de vignes, de figuiers et de grenadiers ; pays d'oliviers et de miel ; pays o¨´
tu mangeras du pain avec abondance » (Deut¨¦ronome 8: 7-9).
« un pays o¨´ coulent le lait et
le miel » (Exode 3: 8).
Mais le peuple d'Israël ne resta
pas dans le pays. Ils furent envahis 600 ans plus tard et en 580 avant
J¨¦sus-Christ presque tout le peuple avait ¨¦t¨¦ emmen¨¦ en captivit¨¦. Ainsi les
terres furent abandonn¨¦es et la fertile abondance qui avait d'abord accueilli
le peuple errant d'Israël ne devint plus qu'un souvenir lointain, de plus en
plus t¨¦nu.
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Le Pays ¨¤ l'¨¦poque biblique.gif
Marqu¨¦ par la guerre, et vide
Au fil des si¨¨cles, le pays,
v¨¦ritable pont entre continents et empires, fut un champ de bataille en
permanence. L'Égypte au Sud et l'Assyrie au Nord envahirent la nation l'une et
l'autre et emmen¨¨rent son peuple en esclavage. Une proph¨¦tie du livre de
Daniel, chapitre 2, pr¨¦dit qu'Israël serait domin¨¦ par une succession d'empires
mondiaux, jusqu'¨¤ ce que l'Empire romain ach¨¨ve la destruction de J¨¦rusalem et
la dispersion de son peuple en l'an 70 apr¨¨s J¨¦sus-Christ. Depuis lors, aucune
puissance mondiale ne s'est port¨¦e responsable pour le pays et ses habitants,
et au cours des dix-huit derniers si¨¨cles, les Crois¨¦s et autres ont apport¨¦
leur part de destruction. Les arbres furent d¨¦truits pour obtenir du bois ¨¤
brûler, et les ch¨¨vres brout¨¨rent l'herbe jusqu'¨¤ la racine. Les pluies d'hiver
emport¨¨rent la terre, les rivi¨¨res s'envas¨¨rent et se transform¨¨rent en marais.
Les sables du d¨¦sert s'avanc¨¨rent implacablement. Ainsi, le « Pays o¨´ coulent
le lait et le miel », couvert de verdure et de fleurs, renomm¨¦ pour sa fertilit¨¦,
devint une terre d¨¦sol¨¦e toute en collines pierreuses, en marais et en d¨¦sert. Selon
un historien : « Apr¨¨s 400 ans d'une mauvaise administration, les Turcs avaient
laiss¨¦ derri¨¨re eux un d¨¦sert de sable, [et] quelques villes surpeupl¨¦es sans
¨¦quipement sanitaire ni ¨¦ducation » (The Jews, p. 220, Bernant 1977).
La Palestine appartenait ¨¤
l'Empire ottoman depuis 1517, mais vid¨¦e de ses habitants, elle subit un
abandon presque total, jusqu'en 1917, quand les forces arm¨¦es britanniques
repouss¨¨rent les Turcs et que les Juifs commenc¨¨rent ¨¤ revenir.
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Photographie historique des
immigrants sur le site de Tel Aviv en 1908.
Chang¨¦ en moins de 100 ans
Depuis lors, le pays s'est
transform¨¦. II a retrouv¨¦ sa gloire pass¨¦e, et les produits isra¨¦liens comme
les oranges, les avocats, les melons, les raisins, les fraises, le c¨¦leri, les
amandes et les fleurs sont disponibles sur les march¨¦s ¨¦trangers. La surface
cultiv¨¦e a presque tripl¨¦ au cours des trente ann¨¦es qui suivirent la fondation
de l'État d'Israël, et la production se multiplia par cinq. La majeure partie
de la terre nouvellement cultiv¨¦e n'¨¦tait plus parcourue par la charrue depuis
plus de mille ans.
Le pays n¨¦glig¨¦
L'abandon du pays et sa
renaissance sont de façon remarquable un sujet de proph¨¦tie :
« Je d¨¦vasterai le pays [...]. Alors
le pays jouira de ses sabbats, tout le temps qu'il sera d¨¦vast¨¦ et que vous
serez dans le pays de vos ennemis ; alors le pays se reposera, et jouira de ses
sabbats. Tout le temps qu 'il sera d¨¦vast¨¦, il aura le repos qu 'il n 'avait
pas eu dans vos sabbats, tandis que vous l'habitiez [...]. Le pays sera
abandonn¨¦ par eux, et il jouira de ses sabbats pendant qu 'il restera d¨¦vast¨¦
loin d'eux ; et ils paieront la dette de leurs iniquit¨¦s » (L¨¦vitique 26: 32,
34, 35, 43).
Ces versets rappellent la
d¨¦sob¨¦issance d'Israël ¨¤ la loi de Dieu selon laquelle la terre devait ¨ºtre en
jach¨¨re une ann¨¦e sur sept, r¨¨gle que le peuple d'Israël n'a pas respect¨¦e. Que
la terre reste sans production une ann¨¦e sur sept semblait, apr¨¨s tout, ¨ºtre du
gaspillage, si bien qu'on ignora la loi. Les hommes pensaient avoir raison... Par
cons¨¦quent, ils perdirent leur pays, comme Dieu l'avait dit, et il se reposa
pendant des si¨¨cles d'abandon.
Tel Aviv aujourd'hui.gif
Le pays revit
Cependant, l'histoire ne devait
pas s'arr¨ºter l¨¤. Un tel abandon devait prendre fin:
« Et vous, montagnes d'Israël,
vous pousserez vos rameaux,
Et vous porterez vos fruits pour mon peuple d'Israël ;
Car ces choses sont pr¨¨s d'arriver.
Voici, je vous serai favorable,
Je me tournerai vers vous,
Ils multiplieront et seront f¨¦conds ;
Je veux que vous soyez habit¨¦es comme auparavant » (Éz¨¦chiel36: 8-11)
Éz¨¦chiel a pr¨¦dit aussi un rassemblement de la nation juive pour reconstruire
te pays d'Israël :
« Je vous retirerai d'entre les
nations, je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ram¨¨nerai dans votre
pays. [...] La ; , terre d¨¦vast¨¦e sera cultiv¨¦e, tandis qu 'elle ¨¦tait d¨¦serte
aux yeux de tous les passants ; et l'on dira : Cette terre d¨¦vast¨¦e est devenue
comme un jardin d'Éden ; et ces villes ruin¨¦es, d¨¦sertes et abattues, sont
fortifi¨¦es et habit¨¦es » (Éz¨¦chiel 36: 24, 34, 35).
Quand la nation moderne d'Israël
est n¨¦e en 1948, on comptait approximativement 600 000 Juifs dans le pays. Mais
Israël est aujourd'hui une superpuissance militaire dans le Moyen-Orient. Elle
est en t¨ºte dans plusieurs domaines de recherche au niveau mondial,
particuli¨¨rement en m¨¦decine, et l'armement isra¨¦lien est export¨¦ dans le monde
entier. Ce pays qui ¨¦tait au d¨¦but du dernier si¨¨cle un d¨¦sert abandonn¨¦, est
maintenant une des zones les plus fertiles et productives du monde.
La renaissance d'Israël est un
miracle survenu ¨¤ notre ¨¦poque moderne. Aucun autre peuple, aucun autre pays
n'a connu une telle histoire, d'autant plus remarquable qu'elle est un sujet de
proph¨¦tie. Cela devrait ¨¦veiller notre attention sur le fait que quelque chose
d'assez extraordinaire est en train de se passer aujourd'hui dans le monde. La
Bible a beaucoup plus ¨¤ dire sur Israël et, de haute importance pour nous tous,
sur notre avenir.
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La Terre promise
Mais afin de comprendre notre
avenir, nous devons d'abord nous pencher sur le pass¨¦ et sur une promesse que
Dieu a faite ¨¤ Abraham, p¨¨re de la nation juive. Abraham ou Abram, comme il
s'appelait alors, fut ¨¦lev¨¦ dans la ville d'Ur en Chald¨¦e, ¨¤ des centaines de
kilom¨¨tres ¨¤ l'est du pays d'Israël. C'¨¦tait un homme prosp¨¨re quand Dieu lui
parla et lui demanda d'interrompre une existence ais¨¦e pour entreprendre un
voyage, avec toute sa famille et son b¨¦tail, vers le pays que Dieu lui
montrerait :
« L'Éternel dit ¨¤ Abram : Va-t
'en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton p¨¨re, dans le pays que je
te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te b¨¦nirai ; je rendrai
ton nom grand, et tu seras une source de b¨¦n¨¦diction. Je b¨¦nirai ceux qui te
b¨¦niront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la
terre seront b¨¦nies en toi » (Gen¨¨se 12: 1-3).
Et quand Abraham atteignit le
pays que nous appelons maintenant Israël, Dieu dit :
« L¨¨ve les yeux, et, du lieu o¨´
tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident ; car tout
le pays que tu vois,
je le donnerai ¨¤ toi et ¨¤ ta post¨¦rit¨¦ pour toujours [...]. L¨¨ve-toi, parcours
le pays dans sa longueur et dans sa largeur ; car
je te le donnerai » (Gen¨¨se 13: 14-17).
Ce qui avait ¨¦t¨¦ promis ¨¤
Abraham ¨¦tait donc un pays tout-¨¤-fait r¨¦el. La Bible nous dit cependant
qu'Abraham mourut sans rien poss¨¦der du pays, except¨¦ un petit champ qu'il
acheta comme cimeti¨¨re ! De plus le pays d'Israël aujourd'hui n'est gu¨¨re « une
b¨¦n¨¦diction » pour toute nation qui s'y implique politiquement. Comment donc
comprendre cette promesse ? L'apôtre Paul r¨¦pond ¨¤ cette question dans la
lettre qu'il a ¨¦crite aux Galates :
« Or, les promesses ont ¨¦t¨¦
faites ¨¤ Abraham et ¨¤ sa descendance. Il n'est pas dit : et aux descendances,
comme s'il s'agissait de plusieurs, mais comme il s'agit d'une seule : et ¨¤ ta descendance,
c 'est-¨¤-dire ¨¤ Christ. Et si vous ¨ºtes ¨¤ Christ, vous ¨ºtes donc la descendance
d'Abraham, h¨¦ritiers selon la promesse » (Galates 3:16, 29).
Abraham ¨¦tait certainement le
p¨¨re d'une « grande nation » : beaucoup de ses hommes vivent maintenant dans le
pays qui lui avait ¨¦t¨¦ promis. Mais l'accomplissement de la promesse de Dieu
(pour Abraham et ceux qui lui sont apparent¨¦s par le Christ) attend le retour
du Christ, la « descendance » qui apportera des b¨¦n¨¦dictions ¨¤ Israël et ¨¤
toute la terre :
« Toutes les nations de la terre
seront b¨¦nies en ta post¨¦rit¨¦ ».(Gen¨¨se 22: 18)
La Bible nous dit que ces
bienfaits viendront avec un gouvernement mondial bas¨¦ ¨¤ J¨¦rusalem, avec J¨¦sus
pour roi.
Le Roi promis
Le trône d'Israël ¨¤ J¨¦rusalem
est vide depuis plus de 2000 ans. Le deuxi¨¨me roi d'Israël fut David qui, de
J¨¦rusalem, r¨¦gna sur le pays environ 1000 ans avant J¨¦sus-Christ. Dieu promit ¨¤
David un descendant qui s'assi¨¦rait sur son trône et r¨¦gnerait non seulement
sur le pays d'Israël, mais sur le monde entier.
Cette promesse fut r¨¦p¨¦t¨¦e ¨¤
Marie 1000 ans plus tard au sujet de son fils J¨¦sus :
« et le Seigneur Dieu lui
donnera le trône de David, son p¨¨re ». (Luc 1:32)
Et cependant, jusqu'aujourd'hui,
le trône de David est vide. Si donc ces promesses doivent se r¨¦aliser, nous
devons alors nous attendre ¨¤ ce qu'un jour J¨¦sus r¨¨gne sur Israël et sur le
monde. Mais quand ?
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J¨¦rusalem : capitale d'Israël
La r¨¦ponse ¨¤ cette importante
question se trouve en partie dans une autre proph¨¦tie biblique qui date de plus
de 2000 ans et qui d¨¦crit exactement la situation pesante qui est celle de
J¨¦rusalem et d'Israël dans le monde politique d'aujourd'hui :
« Voici, je ferai de J¨¦rusalem
une coupe d'¨¦tourdissement pour tous les peuples d'alentour [...]. .. En ce
jour-l¨¤, je ferai de J¨¦rusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; ,
Tous ceux qui la soul¨¨veront seront meurtris » (Zacharie 12: 2, 3).
Pendant des si¨¨cles, alors que
les Juifs ¨¦taient dispers¨¦s dans le monde entier, J¨¦rusalem s'est affaiblie sous
le contrôle de diverses nations, jusqu'¨¤ tr¨¨s r¨¦cemment. J¨¦sus avait pr¨¦dit ce
changement comme le signe que des ¨¦v¨¦nements d'importance seraient sur le point
de toucher le monde :
« J¨¦rusalem sera foul¨¦e aux
pieds par les nations, jusqu '¨¤ ce que [...]» (Luc 21: 24).
Bien qu'Israël soit encore une
¨¦nigme et que J¨¦rusalem soit encore « une pierre pesante pour tous les peuples
», le fait qu'Israël et ¨¤ pr¨¦sent J¨¦rusalem soient dirig¨¦s par les Juifs
confirme que nous sommes au bord de l'intervention finale de Dieu dans les
affaires du monde, quand Dieu cr¨¦era « J¨¦rusalem pour l'all¨¦gresse, Et son
peuple pour la joie » (Isaïe 65:18)
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Un Gouvernement mondial
A son entr¨¦e dans J¨¦rusalem,
J¨¦sus proclamait que les proph¨¦ties de l'Ancien Testament s'appliquaient ¨¤
lui-m¨ºme :
« Ceci arriva afin que
s'accomplisse ce qui avait ¨¦t¨¦ annonc¨¦ par le proph¨¨te [...] Voici, ton roi
vient ¨¤ toi » (Matthieu 21: 4-5).
Or, ¨¤ l'¨¦poque de la venue du
roi en Israël (au retour du Christ sur la terre, ce qui, comme l'attestent de
nombreuses proph¨¦ties bibliques, est tr¨¨s proche), le territoire sur lequel
J¨¦sus r¨¦gnera s'¨¦tendra bien au-del¨¤ des fronti¨¨res d'Israël, incluant
finalement le monde entier :
«Il dominera d'une mer ¨¤
l'autre, Et du fleuve aux extr¨¦mit¨¦s de la terre » (Psaume 72: 8).
«Il remettra le royaume ¨¤ celui
qui est Dieu et P¨¨re, apr¨¨s avoir r¨¦duit ¨¤ l'impuissance toute domination,
toute autorit¨¦ et toute puissance. Car il faut qu'il r¨¨gne jusqu'¨¤ ce qu'Hait
mis tous ses ennemis sous ses pieds » (1 Corinthiens 15: 24, 25).
«Le royaume du monde est remis ¨¤
notre Seigneur et ¨¤ son Christ; et il r¨¦gnera aux si¨¨cles des si¨¨cles »
(Apocalypse 11: 15).
La v¨¦rit¨¦ des proph¨¦ties
bibliques, confirm¨¦e par l'histoire et l'existence, jusqu'¨¤ ce jour, du pays
d'Israël, nous permet de croire avec assurance que la Bible parle aussi de
notre avenir, quand J¨¦rusalem, Israël et le monde entier seront en paix.
« Demandez la paix de J¨¦rusalem.
Que ceux qui t'aiment jouissent de repos ! » (Psaume 122: 6).
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Chronologie approximative de l'histoire
d'Israël
Date Év¨¦nements Personnages
2000 av. J-C. Promesses de Dieu
¨¤ Abraham ¡ª d¨¦but de la race juive Abraham Isaac, Jacob
1800 La
famille de Jacob descend en Egypte. Joseph
1600-1400 Exode d'Egypte, don de
la Loi ¨¤ Moïse. Les enfants d'Israël conqui¨¨rent le pays de Canaan et s'y
¨¦tablissent. Moïse Josu¨¦
1200
P¨¦riode des Juges ¡ª Israël guid¨¦ par hommes et femmes d¨¦sign¨¦s par Dieu G¨¦d¨¦on
Samson
1000 Israël
rejette Dieu comme roi et choisit Saul. R¨¨gne de David ¡ª promesses de Dieu ¨¤
David. Division du Royaume apr¨¨s la mort de Salomon : Royaume d'Israël au nord,
de Juda au sud Samuel, David Salomon, Élie
800
Renversement du Royaume d'Israël par les Assyriens ¡ª peuple exil¨¦. Éz¨¦chias,
Isaïe Josias
600
Renversement du Royaume de Juda par les Babyloniens Un grand nombre en exil
Retour d'exil, reconstruction de
la ville et du temple de J¨¦rusalem. Nebucadnetsar, S¨¦d¨¦cias, J¨¦r¨¦mie Daniel,
Cyrus, Esdras, N¨¦h¨¦mie
400
Alexandre le Grand
200
Époque des Maccab¨¦es
0
Naissance et minist¨¨re de J¨¦sus J¨¦sus-Christ
70 ap.J-C. Renversement final de
J¨¦rusalem par l'Arm¨¦e romaine Les Juifs dispers¨¦s et esclaves dans tout
l'Empire romain ¡ª oppression et pers¨¦cution Apôtres, Paul
La Nation
Dieu a choisi la nation
descendant d'Abraham, d'Isaac et de Jacob pour ¨ºtre Son peuple particulier, Son
peuple sp¨¦cial, non pas parce qu'ils ¨¦taient nombreux ou qu'ils poss¨¦daient des
qualit¨¦s les rendant sup¨¦rieurs aux autres nations. Dieu choisit Israël ¨¤ cause
des promesses qu'il avait faites ¨¤ leurs anc¨ºtres et parce qu'il les aimait. Son
grand plan pour le salut du monde est centr¨¦ sur le peuple qu'il a rachet¨¦
d'Égypte. Lorsque les enfants d'Israël arriv¨¨rent ¨¤ la Terre Promise ¡ª connue
de nos jours sous le nom d'Israël et de Palestine ¡ª leurs origines et leur
h¨¦ritage leur furent rappel¨¦s.
« Car tu es un peuple saint pour
l'Éternel, ton Dieu ; ...... l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi, pour que tu soies
un peuple qui lui appartienne entre tous les peuples qui sont sur la face de la
terre. Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que
l'Éternel s'est attach¨¦ ¨¤ vous et qu'il vous a choisis, car vous ¨ºtes le
moindre de tous les peuples. Mais, parce que l'Éternel vous aime, parce qu'il a
voulu tenir le serment qu'il avait fait ¨¤ vos p¨¨res » (Deut¨¦ronome 7: 6-8).
Ainsi naquit la nation d'Israël.
Un peuple qui est ¨¤ la une politique mondiale depuis plus de 50 ans, et qui a
influenc¨¦ le sort de tous les nations du Moyen-Orient, y compris les grands
empires comme l'Assyrie, Babylone et la Perse. Peuple viril et talentueux, ils
ont intrigu¨¦ le monde, gagn¨¦ l'admiration des uns tout en provoquant et
attisant la furie des autres.
Comme l'histoire mondiale le montre, ceux qui, laissant Dieu en dehors des
¨¦v¨¦nements, ignorent la raison de l'existence d'Israël, ne comprendront jamais
la cause des ¨¦v¨¦nements qui ont touch¨¦ le peuple d'Israël, et qui les
concernent eux-m¨ºmes. C'est J¨¦sus lui-m¨ºme qui a dit que « le salut vient des
Juifs » (Jean 4: 22). Il est dont important que nous comprenions bien le
dessein de Dieu qui est centr¨¦ sur le peuple d'Israël.
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Un Peuple pr¨¦par¨¦
Comme nous l'avons vu dans le
chapitre pr¨¦c¨¦dent, le pays ¨¦lu de Dieu et vers lequel se tourne Son regard fut
indiqu¨¦ par Dieu environ 2000 ans avant J¨¦sus-Christ. Tandis qu'Abraham fut
invit¨¦ ¨¤ marcher sur la terre qu'il h¨¦riterait un jour, Dieu lui d¨¦clara aussi
qu'il deviendrait le p¨¨re d'une grande nation, qui h¨¦riterait la « Terre
Promise ». A travers Abraham, et sa post¨¦rit¨¦, Dieu fit le serment que le monde
entier ¡ª « toutes les nations » ¡ª serait b¨¦ni (Gai. 3: 8).
Bien que cela doit sembler
remarquable pour certains, ces promesses faites ¨¤ Abraham forment la base de
l'Évangile, la « bonne nouvelle » du Royaume de Dieu ¨¤ venir, comme l'ont
enseign¨¦ J¨¦sus-Christ et les apôtres. La colonisation du pays de Canaan en 1300
ans avant J¨¦sus-Christ environ, ¨¦tait n¨¦cessaire pour la r¨¦alisation du dessein
de Dieu. Comme nous le verrons plus tard, c'¨¦tait une r¨¦alisation partielle de
Son serment aux anc¨ºtres juifs et cr¨¦ait ainsi un mod¨¨le pour l'avenir quand,
comme nous renseignent les Écritures : « le roi r¨¦gnera selon la justice et les
princes gouverneront avec droiture » (Ésaïe32: 1).
Moïse, le serviteur de Dieu qui
fit sortir Israël d'Égypte o¨´ ils ¨¦taient esclaves, avait pr¨¦par¨¦ les enfants
d'Israël pour leur entr¨¦e dans la Terre Promise. Tout le livre de Deut¨¦ronome
dans l'Ancien Testament traite de cette pr¨¦paration. Ce livre nous rapporte les
lois mod¨¨les auxquelles le peuple d'Israël devait se soumettre afin de recevoir
la b¨¦n¨¦diction de Dieu. En principe, ces m¨ºmes qualit¨¦s d'honn¨ºtet¨¦,
d'ob¨¦issance et d'int¨¦grit¨¦ s'appliquent encore aujourd'hui ¨¤ ceux qui
recherchent diligemment le salut de Dieu ¨¤ travers l'Évangile.
« Si tu ob¨¦is ¨¤ la voix de
l'Éternel, ton Dieu, en observant et en menant en pratique tous ses
commandements que je te prescris aujourd'hui, l'Éternel, ton Dieu, te donnera
la sup¨¦riorit¨¦ sur toutes les nations de la terre. Voici toutes les
b¨¦n¨¦dictions qui se r¨¦pandront sur toi » (Deut¨¦ronome 28: 1, 2).
Et quelles b¨¦n¨¦dictions ! Nourriture
¨¤ volont¨¦, familles nombreuses et prosp¨¦rit¨¦ dans les affaires. Leurs ennemis
seraient dispers¨¦s et les autres nations les tiendraient en haute estime
:
« L'Éternel t'ouvrira son bon
tr¨¦sor, le ciel, pour envoyer ¨¤ ton pays la pluie en son temps et pour b¨¦nir
tout le travail de
tes mains : tu pr¨ºteras ¨¤ beaucoup de nations et tu n'emprunteras point »
(Deut¨¦ronome 28: 12).
Telle aurait dû ¨ºtre l'influence
de l'Alliance ¨¤ laquelle ils ¨¦taient li¨¦s quand ils devinrent la nation de Dieu
: « Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit » (Exode 19: 8). Mais quand il y a
alliance, il y a aussi des clauses de sanction.
Les responsabilit¨¦s du peuple
II ¨¦tait n¨¦cessaire qu'Israël comprenne
l'importance de la solennit¨¦ et du lien que repr¨¦sentait l'alliance ¨¤ laquelle
ils s'engageaient. La d¨¦sob¨¦issance entraînerait l'annulation de leur
prosp¨¦rit¨¦. Moïse ¨¦tait tr¨¨s clair lorsqu'il r¨¦p¨¦ta l'avertissement que Dieu
lui avait donn¨¦ :
« Mais si tu n'ob¨¦is pas ¨¤ la
voix de l'Éternel, ton Dieu [...] voici toutes les mal¨¦dictions qui viendront
sur toi et qui seront
ton partage : tu seras maudit dans la ville, et tu seras maudit dans les
champs. Ta corbeille et ta huche seront maudites. Le fruit de tes entrailles,
le fruit de ton sol [...] toutes ces choses seront maudites » (Deut¨¦ronome 28:
15-18).
C'¨¦tait une liste tr¨¨s
impressionnante! La r¨¦alit¨¦ en ¨¦tait tout autant !
Apr¨¨s ces ¨¦v¨¦nements solennels
dans le d¨¦sert du Sinaï, le peuple de Dieu, devenu une nation par alliance, fut
command¨¦ de se rendre dans le pays que Dieu avait jur¨¦ de lui donner et d'en
faire disparaître ceux qui se livraient alors ¨¤ l'idolâtrie. La loi divine
prononc¨¦e par Moïse leur guide, et confi¨¦e par Moïse ¨¤ Josu¨¦ qui devait les
mener dans la Terre Promise, avait pour dessein d'unifier les enfants d'Israël
en une nation sainte, digne du choix de leur Dieu.
Le Peuple mis ¨¤ l'¨¦preuve
Il est rapport¨¦ dans l'histoire
que le peuple que Dieu avait choisi et auquel II s'¨¦tait attach¨¦ n'¨¦tait pas
digne de Son affection, ni de Son nom qui ¨¦tait inclus dans le leur. (Le mot
Israël en h¨¦breu signifie r¨¦gner avec Dieu.) Comme il en est souvent ainsi chez
la plupart des ¨ºtres humains, les Juifs n'¨¦voquaient Dieu que dans leurs malheurs.
Ils faisaient preuve d'un total manque de foi en Ses promesses. Mis ¨¤ part le
fait que leur exp¨¦dition dans le d¨¦sert dura quarante ans, ¨¤ peine onze jours
s'¨¦taient ¨¦coul¨¦s qu'ils pratiquaient d¨¦j¨¤ les abominations des Canan¨¦ens. Immoralit¨¦
sexuelle, sacrifice d'enfants et idolâtrie r¨¦sument leur d¨¦sob¨¦issance ¨¤
travers une longue p¨¦riode de l'histoire, et ils subirent tous les jugements de
Dieu ¡ª les Clauses de P¨¦nalit¨¦ de l'alliance ¨¤ laquelle ils ¨¦taient li¨¦s.
Il y eut des p¨¦riodes o¨´ des
hommes justes, soucieux d'observer les commandements de Dieu, r¨¦gnaient en
Israël. Josu¨¦ et Samuel en sont deux exemples et le livre des Juges est un
t¨¦moignage d'hommes et de femmes pieux qui guid¨¨rent Israël pendant les ann¨¦es
de formation de la nation. En temps voulu le peuple demanda un roi pour r¨¦gner
sur eux ¡ª un leader sur lequel ils pouvaient compter. En r¨¦alit¨¦, c'¨¦tait un
rejet de Dieu et il en r¨¦sulta que leurs probl¨¨mes se multipli¨¨rent.
Ce fut pourtant envers l'un de leurs rois ¡ª David ¡ª que Dieu t¨¦moigna d'une
affection sp¨¦ciale. Il ¨¦tait l'¨¦lu de Dieu plutôt que du peuple, et il se
d¨¦lectait dans les lois de Dieu. Dieu avait envoy¨¦ le proph¨¨te Nathan pour
faire part ¨¤ David, le roi d'Israël, du grand dessein qu'il avait concernant
David ainsi qu'Israël. Il devait rappeler ¨¤ David les grands traits de
l'alliance avec la nation d'Israël, et son d¨¦roulement ¨¤ travers un descendant
de David :
« Quand tes jours seront
accomplis et que tu seras couch¨¦ avec tes p¨¨res, j'¨¦l¨¨verai ta post¨¦rit¨¦ apr¨¨s
toi, celui qui sera sorti de
tes entrailles, et j'affermirai son r¨¨gne. Ce sera lui qui bâtira une maison ¨¤
mon nom, et j'affermirai pour toujours le trône
de son royaume » (2 Samuel 7: 12).
Cela repr¨¦sente sans aucun doute
un point important dans l'histoire. La nation enti¨¨re ¨¦tait b¨¦nie, grâce ¨¤ la
fid¨¦lit¨¦ du roi envers Dieu. Beaucoup de choses promises dans l'alliance et
d¨¦crites dans Deut¨¦ronome 28 ont eu lieu. La nation d'Israël a atteint la
supr¨¦matie sous David et son successeur, Salomon. Fils de David, Salomon devint
l'incarnation de la grandeur et faisait l'admiration du monde entier ¨¤ son
¨¦poque en tant que grand souverain, plein de sagesse.
Pourtant, la promesse ¨¤ David
¨¦voquait un descendant dont le royaume durerait toujours, ce qui n'en fut pas
le cas avec Salomon, qui d¨¦sob¨¦it plus tard ¨¤ Dieu en se mariant avec des
¨¦trang¨¨res et en commettant d'autres p¨¦ch¨¦s. Il donna le mauvais exemple au
peuple, qui en fit autant. La p¨¦nalit¨¦ dont Dieu avait parl¨¦ dans l'alliance en
fut la cons¨¦quence :
« L'Éternel te fera battre par
tes ennemis : tu sortiras contre eux par un seul chemin, et tu t'enfuiras
devant eux par sept
chemins» (Deut¨¦ronome 28: 15).
L'Assyrie, Babylone et la nation
M¨¦dio-Perse ont tous r¨¦gn¨¦ sur le pays et le peuple de Dieu, et c'est ¨¤ travers
eux que furent assign¨¦es les punitions. En temps voulu le trône de David fut
renvers¨¦ comme l'avait pr¨¦dit le proph¨¨te Éz¨¦chiel en ces mots adress¨¦s au Roi
S¨¦d¨¦cias :
« Et toi, profane, m¨¦chant,
prince d'Israël [...], ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel : Ôte cette tiare ;
enl¨¨ve cette couronne [...]. En pi¨¨ces, en pi¨¨ces, en pi¨¨ces je la r¨¦duirai ! Et
elle ne sera plus, jusqu'¨¤ ce que vienne celui ¨¤ qui appartient le jugement, et
auquel je le remettrai » (Éz¨¦chiel 21: 30-32 Version d'Osterwald).
En effet, l'histoire de la
nation d'Israël a bien ¨¦t¨¦ mouvement¨¦e ! Les proph¨¨tes d'Israël, envoy¨¦s pour
pr¨¦venir le peuple de leur m¨¦chancet¨¦ et des cons¨¦quences de leur
d¨¦sob¨¦issance, nous ont relat¨¦ l'appel de Dieu et le rappel de Son alliance
avec eux. Malheureusement leurs paroles n'eurent aucun effet !
L'Espoir du peuple
Apr¨¨s le renversement du royaume
de Juda au temps de S¨¦d¨¦cias, il y eut une longue p¨¦riode d¨¦crite dans les
conditions de l'alliance :
« Alors le pays jouira de ses
sabbats, tout le temps qu 'il sera d¨¦vast¨¦ et que vous serez dans le pays de
vos ennemis ; alors le pays se reposera et jouira de ses sabbats » (L¨¦vitique
26: 34).
Cela s'applique tout
particuli¨¨rement aux quatre cents ann¨¦es pr¨¦c¨¦dant la naissance du plus « grand
» Juif qui ait jamais exist¨¦ ¡ª J¨¦sus-Christ, le Fils de Dieu. Certains
cependant en Israël avaient la certitude que les proph¨¦ties pr¨¦voyant le retour
d'un Messie ¡ª du Messie ¡ª qui les sauverait de leurs ennemis, seraient
accomplies. Leur grand espoir est d¨¦crit ¨¤ travers les paroles de Zacharie le
pr¨ºtre, dont le fils, Jean-Baptiste, ¨¦tait l'avant-coureur et le cousin de
J¨¦sus. Concernant la naissance imminente de J¨¦sus, il dit :
« B¨¦ni soit le Seigneur, le
Dieu d'Israël, De ce qu'il a visit¨¦ et rachet¨¦ son peuple Et nous a suscit¨¦ un
puissant Sauveur
Dans la maison de David son serviteur, Comme il l'avait annonc¨¦ par la bouche
de ses saints proph¨¨tes des temps anciens » (Luc 1: 68-70).
Les paroles des anges qui
apparurent aux bergers et annonc¨¨rent la naissance de J¨¦sus, ne font aucun
doute sur le dessein de Dieu, en ce qui concerne la naissance de Son Fils :
« Ne craignez point ; car je
vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une
grande joie : c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est n¨¦ un
Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2: 10, 11).
Les ¨¦critures sont claires et
pr¨¦cises : J¨¦sus-Christ, c'est « l'oint du Seigneur ». C'est lui, en effet, qui
¨¦tait destin¨¦ ¨¤ ¨ºtre Roi dans le dessein de Dieu, non seulement roi d'Israël
mais du monde entier ! De cette façon la promesse faite ¨¤ Abraham, le p¨¨re de
la nation juive, sera accomplie.
L'apôtre Paul ¨¦crit donc aux
chr¨¦tiens de Galatie, dont beaucoup ¨¦taient Juifs :
« Aussi l'Écriture, pr¨¦voyant
que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annonc¨¦ cette bonne
nouvelle ¨¤ Abraham : Toutes les nations seront b¨¦nies en toi ! » (Galates
3: 8).
Juste au cas o¨´ nous ne
comprenions pas, Paul ¨¦crit en toutes lettres :
« Or, les promesses ont ¨¦t¨¦
faites ¨¤ Abraham et ¨¤ sa descendance. Il n 'est pas dit : et aux descendances,
comme s'il s'agissait de plusieurs, mais comme il s'agit d'une seule : et ¨¤ ta
descendance, c'est-¨¤-dire ¨¤ Christ » (Galates 3: 16).
¡¡
La Folie du peuple
Un peu plus de trente-trois ans
apr¨¨s la naissance du Sauveur, de l'oint du Seigneur, il fut crucifi¨¦ par les
gens m¨ºmes qu'il venait sauver ! Ce qu'ils n'avaient pas compris c'est qu'il
¨¦tait venu d'abord pour les sauver de leurs p¨¦ch¨¦s, et non des Romains qui
r¨¦gnaient sur la Terre Promise. Il devait y avoir un salut national, mais dans
l'avenir, lorsque le dessein de Dieu atteindrait sa grande finale. Malgr¨¦
l'enseignement du Messie, le peuple persista dans sa folie en rejetant leur
sauveur et futur roi, tout comme au pass¨¦ ils avaient rejet¨¦ leur Dieu.
C'est Étienne, pendant sa
d¨¦fense, qui tourmenta la conscience des chefs juifs :
« Lequel des proph¨¨tes vos p¨¨res
n'ont-ils pas pers¨¦cut¨¦ ? Ils ont tu¨¦ ceux qui annonçaient d'avance la venue du
Juste, que
vous avez livr¨¦ maintenant, et dont vous avez ¨¦t¨¦ les meurtriers » (Actes 7:
52).
Alors que le rejet du Christ
allait permettre ¨¤ Dieu de progresser dans Son appel des gentils c'¨¦tait aussi
pour faire subir ¨¤ la nation la plus terrible des punitions :
« Que son sang retombe sur nous
et sur nos enfants ! » (Matthieu 27: 25).
Tels furent les mots provoquants
des leaders juifs quand ils demand¨¨rent la mort du Fils de Dieu, et ces mots-l¨¤
ont ¨¦t¨¦ accomplis en d¨¦tail pendant les longues ann¨¦es depuis le premier si¨¨cle
jusqu'au vingt-et-uni¨¨me.
Peu de temps apr¨¨s la r¨¦surrection de J¨¦sus-Christ, et pendant les ann¨¦es
formatives des communaut¨¦s chr¨¦tiennes, la col¨¨re de Rome s'abattit sur le
peuple juif. En accomplissant d'anciennes proph¨¦ties ¡ª ces clauses de p¨¦nalit¨¦
inh¨¦rentes ¨¤ l'alliance ¡ª la nation d'Israël fut finalement et totalement
renvers¨¦e par les arm¨¦es romaines dans les ann¨¦es 68-70 apr¨¨s J-C. Apr¨¨s l'un
des si¨¨ges les plus terribles de l'histoire, pendant lequel les parents
mangeaient leurs propres enfants, la ville de J¨¦rusalem fut d¨¦truite.
L'Arche de Tite ¨¤ Rome.gif
Le relief
ci-dessus se situe ¨¤ l'int¨¦rieur de l'arche et montre le butin pill¨¦ dans le
temple d¨¦truit par l'empereur Tite en 70 apr¨¨s J¨¦sus-Christ
La d¨¦termination des Romains ¨¤
an¨¦antir ce peuple g¨ºnant entraîna la dispersion des Juifs ¨¤ travers le monde. Vendus
comme esclaves, ils ¨¦taient m¨¦pris¨¦s et pers¨¦cut¨¦s dans les pays o¨´ on les
avait chass¨¦s. Et pourtant ils ont surv¨¦cu ! Ils ont surv¨¦cu, et sont devenus
un peuple bien identifi¨¦, m¨ºme apr¨¨s avoir perdu des millions de morts dans les
pogroms et les camps de concentration.
Il est tr¨¨s int¨¦ressant de noter
que tout ce qui est arriv¨¦ ¨¤ ce peuple sp¨¦cial a ¨¦t¨¦ pr¨¦dit dans les paroles
des proph¨¨tes. Le chapitre 28 du livre de Deut¨¦ronome ¡ª auquel nous nous sommes
report¨¦s plus tôt, avait pr¨¦dit des ¨¦v¨¦nements au moins 1000 ans avant leur
accomplissement. Pendant qu'ils subissaient leur châtiment dans tous ses
terribles d¨¦tails, les Juifs continuaient au cours des ann¨¦es ¨¤ t¨¦moigner de
leur espoir ¡ª « L'ann¨¦e prochaine ¨¤ J¨¦rusalem ».
Cet espoir ¨¦tait bas¨¦ sur les
proph¨¦ties car bien qu'ils aient ¨¦t¨¦ avertis du châtiment, il y avait aussi une
promesse de restauration !
« Et toi, mon serviteur Jacob,
ne crains pas, dit l'Éternel ; Ne t'effraie pas, Israël ! ; Car je te
d¨¦livrerai de la terre lointaine. Je d¨¦livrerai ta post¨¦rit¨¦ du pays o¨´ elle
est captive ; Jacob reviendra, il jouira du repos et de la tranquillit¨¦, Et il
n'y aura personne pour le troubler » (J¨¦r¨¦mie 30: 10).
Ainsi ¨¦crivit le proph¨¨te
J¨¦r¨¦mie, et ainsi nous avons vu le commencement de l'accomplissement de ces
promesses divines. J¨¦sus avait lui-m¨ºme donn¨¦ le signe de son retour sur la
terre, en parlant d'afflictions et de d¨¦tresse parmi les nations, et du
bourgeonnement du figuier ¡ª symbole de la nation croissant en prosp¨¦rit¨¦ (Luc
21: 29, 30). En parlant des Juifs, J¨¦sus avait dit :
« Ils tomberont sous le
tranchant de l'¨¦p¨¦e, ils seront emmen¨¦s captifs parmi toutes les nations, et
J¨¦rusalem sera foul¨¦e aux
pieds par les nations jusqu'¨¤ ce que les temps des nations soient accomplis »
(Luc 21: 24).
¡¡
Le Retour de la nation
Pendant la guerre de 1967, la
ville de J¨¦rusalem fut enlev¨¦e ¨¤ l'autorit¨¦ arabe, accomplissant en partie la
proph¨¦tie. Cela est avant tout symbolique de la r¨¦surrection de la nation de
Dieu et de leur retour au pays qui leur avait ¨¦t¨¦ promis. L'holocauste de la
guerre 1939-45, pendant laquelle six millions de Juifs p¨¦rirent, a servi
d'aiguillon pour amener le peuple ¨¤ chercher refuge dans la terre de Palestine,
qui devint en 1948 l'État d'Israël.
Vous noterez bien la description
: l'État d'Israël ¡ª non pas le Royaume de Dieu ! Les Juifs sont retourn¨¦s dans
leur pays pour le coloniser et en faire un lieu sûr pour eux et pour leurs
enfants, mais ils y sont retourn¨¦s sans croire au Messie qu'ils ont crucifi¨¦,
ni en Dieu qui les a sauv¨¦s de la main de leurs ennemis, mais en leur propre
capacit¨¦ de se sauver. La majorit¨¦ y est retourn¨¦e, incroyante. En tant que
tels, ils sont un « Signe des Temps » ¡ª signe que le retour de J¨¦sus-Christ est
tr¨¨s proche ! ,.
Le proph¨¨te Malachie avait ceci
¨¤ dire :
« Et soudain entrera dans son
temple le Seigneur que vous cherchez ; Et le messager de l'alliance que vous
d¨¦sirez,, voici, il vient, Dit l'Éternel des arm¨¦es » (Malachie 3: 1).
¡¡
La Nation restaur¨¦e
Le m¨ºme proph¨¨te demanda, au nom
de Dieu :
« Qui pourra soutenir le jour de
sa venue ? » (Malachie 3: 2).
Il continue en parlant de la
purification (travail n¨¦cessaire) qui ferait en sorte qu'Israël et Juda ¡ª
nation divis¨¦e ¡ª soient ¨¤ nouveau r¨¦unies. Le sacerdoce sera restaur¨¦ quand
Israël sera ¨¦lev¨¦ une fois de plus, comme premi¨¨re nation sur la terre et comme
centre du Royaume de Dieu :
« II purifiera les fils de L¨¦vi
[...] Et ils pr¨¦senteront ¨¤ l'Éternel des offrandes avec justice. Alors
l'offrande de Juda et de J¨¦rusalem sera agr¨¦able ¨¤ l'Éternel, Comme aux anciens
jours, comme aux ann¨¦es d'autrefois » (Malachie 3: 3,4).
Ce sont les temps dont les
proph¨¨tes d'Israël parlent. Apr¨¨s que le peuple aura ¨¦t¨¦ purifi¨¦ et lav¨¦ de ses
p¨¦ch¨¦s, il sera restaur¨¦ en grand nombre dans le Royaume de Dieu, et le monde
entier en sera avantag¨¦. Consid¨¦rez ce qu' Isaïe proph¨¦tise pour l'avenir:
« Car je vais cr¨¦er de nouveaux
deux Et une nouvelle terre ; On ne se rappellera plus les choses pass¨¦es,
Elles ne reviendront plus ¨¤ l'esprit. R¨¦jouissez-vous plutôt et soyez ¨¤
toujours dans l'all¨¦gresse, A cause de ce que je vais cr¨¦er ; Car je vais cr¨¦er
J¨¦rusalem pour l'all¨¦gresse, - Et son peuple pour la joie » (Isaïe 65: 17,18).
Lors de l'accomplissement de ces
grandes promesses, tous les probl¨¨mes qui affligent le monde d'aujourd'hui
seront r¨¦solus une fois pour toutes :
« Ils bâtiront des maisons et
les habiteront ; Ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne
bâtiront pas des maisons pour qu 'un autre les habite, Ils ne planteront pas
des vignes pour qu 'un autre en mange le . . fruit ;[...] Ils ne travailleront
pas en vain, Et ils n 'auront pas des enfants pour les voir p¨¦rir ; Car Us
formeront une race b¨¦nie de l'Éternel, Et leurs enfants seront avec eux »
(Isaïe 65: 21-23).
Cela constitue la promesse
invitant les non-Juifs ¨¤ travers l'Évangile, comme nous le montre Paul :
« Et si vous ¨ºtes ¨¤ Christ, vous
¨ºtes donc la descendance d'Abraham, h¨¦ritiers selon la promesse » (Calâtes 3:
29).
En effet, le peuple Juif, choisi
par Dieu pour ¨ºtre Sa nation, est destin¨¦ ¨¤ ¨ºtre le centre du Royaume de Dieu. Le
Royaume sera ¨¦tabli sur les ruines des royaumes humains, comme le proph¨¨te Daniel
t¨¦moigne :
« Dans le temps de ces rois, le
Dieu des deux suscitera un royaume qui ne sera jamais d¨¦truit, et qui ne
passera point sous la domination d'un autre peuple ; il brisera et d¨¦truira
tous ces royaumes-l¨¤, et lui-m¨ºme subsistera ¨¦ternellement » (Daniel 2:
44).
Les T¨¦moins contemporains de
Dieu
La nation des Écritures est
aujourd'hui le t¨¦moin vivant du dessein de Dieu qui aboutira au salut du monde.
Ils t¨¦moignent de la v¨¦rit¨¦ et de l'int¨¦grit¨¦ de la Bible ¡ª ils t¨¦moignent que
Dieu contrôle et domine tout ! Ils nous rassurent que le reste des promesses de
Dieu seront accomplies. La façon dont Dieu traite avec Son peuple constitue
clairement la base de l'Évangile chr¨¦tien, et nous
recommandons aux lecteurs d'¨¦tudier le Livre Saint.
¡¡
¡¡
Le Livre
Les Juifs sont un peuple
remarquable. De toutes les nations sur la terre aujourd'hui, seuls les Juifs
peuvent, en remontant de 4000 ans dans le temps, trouver ¨¤ leur origine un seul
homme ¡ª Abraham. Et ils le peuvent parce qu'ils sont le peuple du Livre, les
gardiens de la Parole de Dieu, la Bible. C'est en effet la Bible qui rapporte
en d¨¦tail l'histoire des Juifs, leur survie nationale, et aussi leur avenir.
La Bible est plus qu'un livre
d'histoire. La Parole du Dieu vivant exige qu'on la traite avec respect, et
vous ne serez donc pas surpris d'apprendre que les Juifs conservaient et
recopiaient les manuscrits avec un soin m¨¦ticuleux. Connaissez-vous d'autres
¨¦crits dont chaque mot et chaque paragraphe ¨¦taient scrupuleusement v¨¦rifi¨¦s
lorsqu'il ¨¦tait recopi¨¦ ? Au sein de la nation juive de l'antiquit¨¦ il y avait
des hommes dont la seule tâche ¨¦tait de conserver et de recopier fid¨¨lement les
manuscrits, comptant m¨ºme les lettres et les syllabes individuelles pour
s'assurer qu'aucune ne manquait. L'importance de ce livre pour les Juifs
est illustr¨¦e par les mots d'un de leurs historiens :
« Nous avons prouv¨¦ d'une
mani¨¨re concr¨¨te notre r¨¦v¨¦rence pour nos Écritures. Car, bien que tant de
si¨¨cles se soient ; ¨¦coul¨¦s, personne n'a tent¨¦ d'ajouter, de retirer ou de
changer une seule syllabe : et chez chaque Juif il y a cet instinct, depuis le
jour de sa naissance, de les consid¨¦rer comme les d¨¦crets de Dieu, de les
observer, et s'il le faut, de mourir pour ces Écritures » (Flavius Jos¨¨phe :
Œuvres compl¨¨tes).
Seriez-vous pr¨ºt ¨¤ mourir pour
sauvegarder un livre d'histoire nationale ? Les Juifs le seraient ! Le livre
d'Israël est unique ; c'est le message de Dieu ¨¤ cette nation et ¨¤ tous ceux
qui aujourd'hui sont pr¨ºts ¨¤ lire et ¨¤ ¨¦tudier ses pages.
La Bible d'Israël
La Bible d'Israël est l'Ancien
Testament des chr¨¦tiens, qui consiste de 39 livres, de la Gen¨¨se ¨¤ Malachie. Les
livres de la Bible juive ¨¦taient dans un ordre diff¨¦rent de celui de l'Ancien
Testament, et certains des livres ¨¦taient regroup¨¦s. Voici la composition de la
Bible juive, emprunt¨¦e ¨¤ une ¨¦dition moderne de l'Ancien Testament juif :
¡¡
LA LOI : Gen¨¨se, Exode,
L¨¦vitique, Nombres, Deut¨¦ronome
LES ÉCRITS
Livres po¨¦tiques : Psaumes,
Proverbes, Job,
Cinq manuscrits : Cantique,
Ruth, Eccl¨¦siaste, Lamentations, Esther,
Livres historiques : Daniel,
Esdras-N¨¦h¨¦mie, Chroniques,
LES PROPHÈTES
Ant¨¦rieurs : Josu¨¦, Juges,
Samuel, Rois,
Ult¨¦rieurs: Isaïe, J¨¦r¨¦mie,
Éz¨¦chiel, Les Douze (Les Douze : Les petits proph¨¨tes dans notre Ancien
Testament : Os¨¦e, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Mich¨¦e, Nahum, Habakuk, Sophonie,
Agg¨¦e, Zacharie et Malachie)
¡¡
Ils avaient ainsi 24 livres
tandis que nous en avons 39 dans notre Ancien Testament: la diff¨¦rence est
cependant dans la forme et non dans le contenu. La partie la plus importante de
la Bible juive pour un Juif, m¨ºme aujourd'hui, est de loin la Loi, qu'ils
appellent Torah ou « instruction ». Ces cinq livres sont l'essence de leur foi.
Ils contiennent le r¨¦cit d'Abraham et de ses fils, Ismaël et Isaac, et de son
petit-fils, Jacob ; le r¨¦cit de l'Exode d'Égypte sous la direction de Moïse, le
d¨¦but de la nation juive, la Loi qui fut donn¨¦e ¨¤ cette nation et qui en fit le
peuple de Dieu. Dans ces livres sont enchâss¨¦s les d¨¦tails des promesses que
Dieu fit aux patriarches concernant leur avenir, leur pays et l'espoir du
Messie qui viendrait. Pour le Juif, les autres parties de la Bible juive
confirment et expliquent le fondement essentiel que constitue la Torah.
Rien dans la litt¨¦rature de
l'antiquit¨¦ ne peut ¨ºtre compar¨¦ au Livre des Juifs. Prenez par exemple le
r¨¦cit de la cr¨¦ation. Le r¨¦cit dans la Gen¨¨se est un compte-rendu sens¨¦ de la
fondation et de la mise en ordre de la Terre, tandis que tous les r¨¦cits païens
ont un ¨¦l¨¦ment ¨¦trange et superstitieux. Voil¨¤ la conclusion d'un auteur ¨¤ ce
sujet :
«Il est significatif que le
premier chapitre de la Gen¨¨se, contrairement ¨¤ toute autre cosmogonie de
l'antiquit¨¦, s'accorde
parfaitement, en essence, aux explications modernes sur les origines de
l'univers » (Johnson: Histoire des Juifs).
Autre caract¨¦ristique de la
Bible est son enseignement moral depuis le tout d¨¦but, qui une fois de plus
s'oppose par contraste aux r¨¦cits païens de la cr¨¦ation. Cet enseignement moral
des premiers chapitres de la Gen¨¨se forme la base des relations entre Dieu et
la nation d'Israël. L'homme a p¨¦ch¨¦ contre Dieu depuis le temps du jardin
d'Eden. Les Juifs, ¨¤ qui ont ¨¦t¨¦ conf¨¦r¨¦s des privil¨¨ges sp¨¦ciaux en tant que
peuple de Dieu, reçurent un code de conduite pour r¨¦glementer leur vie et leurs
actions, entre eux et envers Dieu.
¡¡
Les Écrits de Moïse
Les cinq premiers livres de la
Bible sont les livres de Moïse. Moïse ne fit qu'¨¦crire, car l'auteur v¨¦ritable
en fut Dieu. Moïse fut le premier chef r¨¦el de la nation d'Israël et servit
d'interm¨¦diaire ¡ª ou de m¨¦diateur, pour employer un terme biblique ¡ª entre Dieu
et le peuple. Sous la direction de Dieu, Moïse mena tout un peuple hors
d'Égypte o¨´ ils ¨¦taient esclaves pour en faire une nation choisie par Dieu.
La loi nationale que le peuple
d'Israël reçut de Dieu ¨¦tait unique : ses pr¨¦ceptes ¨¦taient bien au-dessus de
tout autre syst¨¨me national et tribal. C'est une chose remarquable et qui
souligne le fait que la Bible a une origine divine.
Consid¨¦rez les faits. Le peuple
venait d'Égypte, un pays avec une surabondance de dieux, de croyances
religieuses et de superstitions. Il n'y avait pas de code de loi en Égypte ; la
parole du pharaon, roi consid¨¦r¨¦ comme dieu, ¨¦tait supr¨ºme, et les juges et
tribunaux ¨¦gyptiens n'existaient que pour sanctionner et appliquer les souhaits
du pharaon.
C'est du milieu de cette culture
¨¦gyptienne que sortit le peuple juif, et ils reçurent la loi ¨¦crite et codifi¨¦e
que nous trouvons dans les ¨¦crits de Moïse ; ces lois et ces pr¨¦ceptes ¨¦taient
en contraste direct avec ce qui ¨¦tait pratiqu¨¦ en Égypte et dans les autres
pays.
Pourquoi ce changement immense ? Comment un peuple d'esclaves se serait-il
organis¨¦ pour produire un code de lois ¨¦crites recouvrant de façon juste chaque
aspect de leur vie ? La r¨¦ponse ¨¤ ces questions se trouve dans le livre de
l'Exode:
« Moïse vint rapporter au peuple
toutes les paroles de l'Éternel et toutes les lois. Le peuple entier r¨¦pondit
d'une m¨ºme voix :
Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit. Moïse ¨¦crivit toutes les paroles de
l'Éternel. Puis il se leva de bon matin ; il bâtit
un autel au pied de la montagne, et dressa douze pierres pour les douze tribus
d'Israël » (Exode 24: 3, 4).
Cet extrait du livre de l'Exode
est la seule explication satisfaisante du contraste entre Israël et toutes les
autres nations. C'est la raison pour laquelle la Loi de Moïse, comme on
l'appelle, n'avait absolument rien ¨¤ voir avec les lois d'Égypte et des autres
nations, contrairement ¨¤ ce qui aurait pu se produire. Dieu ¨¦tait l'auteur des
lois et des pr¨¦ceptes d'Israël.
Guide pour la vie
Les dix commandements, ou
D¨¦calogue, qui figurent d'abord dans Exode chapitre 20 et qui sont expliqu¨¦s
plus en d¨¦tail dans le Deut¨¦ronome, sont au centre de la Loi. Ces commandements
nous montrent clairement que c'¨¦tait une loi entre Dieu et le peuple, et
qu'elle venait de Dieu. Les dix commandements peuvent ¨ºtre class¨¦s en trois
groupes : les quatre premiers concernent Dieu Lui-m¨ºme et ses relations avec
l'homme, le cinqui¨¨me commandement se rapporte aux parents et enfants, et les
cinq derniers concernent les relations avec autrui.
Les Isra¨¦lites devaient aimer
Dieu avant tout, et ne devaient pas avoir d'autres dieux ou faire des
repr¨¦sentations de Dieu, comme des statues. Ils ne devaient pas prendre le nom
de Dieu en vain, et devaient observer le sabbat. Les enfants devaient ob¨¦ir ¨¤
leurs parents. Les autres commandements interdisaient le meurtre, l'adult¨¨re,
le vol, le faux t¨¦moignage et la convoitise. Toute transgression de la loi
¨¦tait un p¨¦ch¨¦ contre le Dieu avec qui ils avaient fait une alliance
solennelle. Dans les commandements des livres de Moïse et dans ceux qui s'y
rattachent nous voyons la justice de Dieu et les ¨¦l¨¦ments n¨¦cessaires ¨¤ l'ordre
et ¨¤ la satisfaction sur le plan national.
La loi ¨¦tait v¨¦ritablement un
guide pour la vie, mais aussi, comme elle exigeait des sacrifices et des
offrandes ¨¤ Dieu, elle rappelait avec force aux Isra¨¦lites qu'ils ¨¦taient
incapables d'observer parfaitement les commandements de Dieu. Tout comme Adam
et Eve avaient ¨¦chou¨¦ dans le jardin d'Eden et avaient amen¨¦ le p¨¦ch¨¦ dans le
monde, eux aussi en tant que p¨¦cheurs devaient un jour payer la p¨¦nalit¨¦ de la
mort.
¡¡
Pourquoi les sacrifices ?
La r¨¦ponse ¨¤ cette question est
fournie par les paroles suivantes dans le Nouveau Testament : « sans effusion
de sang il n'y a pas de pardon » (H¨¦breux 9: 22). Celui qui pr¨¦sentait un
animal innocent pour qu'il soit sacrifi¨¦ reconnaissait qu'il ¨¦tait p¨¦cheur. Le
sang de l'animal ¨¦tait r¨¦pandu, ce qui ¨¦tait une confession du p¨¦cheur que Dieu
¨¦tait juste en prononçant la sentence de mort ¨¤ cause du p¨¦ch¨¦. Dieu dit aussi
¨¤ Moïse : « Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donn¨¦ sur
l'autel, afin qu'il serve d'expiation pour vos âmes » (L¨¦vitique 17: 11). La
loi ¨¦tait conçue de mani¨¨re ¨¤ bien faire comprendre aux Isra¨¦lites que Dieu
¨¦tait juste et parfait, tandis que, eux, ils avaient une nature de p¨¦ch¨¦, qui
les am¨¨nerait ¨¤ la mort.
Les sacrifices d'animaux
n'¨¦taient qu'un symbole qui annonçait quelque chose d'autre. Les animaux
n'¨¦taient pas capables de p¨¦cher, c'est l'homme qui avait p¨¦ch¨¦ et qui ¨¦tait
digne de mort. Les nombreux sacrifices r¨¦p¨¦t¨¦s sous la loi en ¨¦taient un rappel
pour l'Isra¨¦lite repentant qui offrait un sacrifice. Il y avait quelque chose
d'autre derri¨¨re ces offrandes, quelque chose que les Juifs en g¨¦n¨¦ral, jusqu'¨¤
ce jour, n'ont pas compris.
La Bible des Juifs incompl¨¨te
C'est un triste fait que le
peuple du Livre a refus¨¦ de reconnaître celui qui est si clairement annonc¨¦ en
proph¨¦ties et en symboles par l'Ancien Testament. Vous connaissez peut-¨ºtre les
termes « type » (ou symbole) et « antitype ». Un « type » est quelque chose qui
annonce quelque chose de plus important, qui est « l'antitype ». C'¨¦tait le cas
des sacrifices sous la loi de Moïse : ils symbolisaient le sacrifice d'un seul
homme¡ªJ¨¦sus-Christ. Toutes les offrandes, tout le sang r¨¦pandu sur l'autel
annonçait le sacrifice du Fils de Dieu.
Dieu n'est pas seulement un Dieu
d'amour mais aussi un Dieu de justice et de saintet¨¦. Quand l'homme p¨¦cha au
commencement, ce p¨¦ch¨¦ ne pouvait ¨ºtre oubli¨¦, et la punition dont Dieu avait
auparavant averti Adam et Ève ¡ª la mort ¡ª entra en vigueur. Il y avait un moyen
de sortir de cette situation tragique, un moyen par lequel l'humanit¨¦ pouvait
¨ºtre rachet¨¦e sans pour autant compromettre ou outrepasser la justice de Dieu.
Par sa mort et sa r¨¦surrection,
J¨¦sus nous a donn¨¦ l'espoir d'¨ºtre rachet¨¦s de la mort. Il ¨¦tait membre de la
race humaine, la race qui avait p¨¦ch¨¦. Nous le voyons sur la croix donner sa
vie volontairement, ob¨¦issant parfaitement ¨¤ la volont¨¦ de Dieu. J¨¦sus sur la
croix ¨¦tait, en quelque sorte, la d¨¦monstration pour nous tous de la façon dont
la nature humaine devrait ¨ºtre trait¨¦e, la confirmation qu'elle devrait ¨ºtre
d¨¦truite. J¨¦sus d¨¦clarait ainsi la justesse et la saintet¨¦ de Dieu et montrait
que le châtiment de la race humaine ¨¦tait juste. Cependant, puisque J¨¦sus
lui-m¨ºme ¨¦tait sans p¨¦ch¨¦, Dieu le ressuscita des morts, le d¨¦livra de la
punition d¨¦cr¨¦t¨¦e dans le jardin d'Éden, sans compromettre la saintet¨¦ des lois
qu'il avait donn¨¦es auparavant.
Or la Bible du Juif r¨¦fl¨¦chi
avait pour but de lui enseigner ces faits et de lui donner l'espoir de la venue
d'un r¨¦dempteur. L'animal qu'il sacrifiait ne pouvait en lui-m¨ºme ôter le
p¨¦ch¨¦, il n'¨¦tait qu'un type ou symbole du Messie ¨¤ venir, qui allait s'offrir
lui-m¨ºme et sauver ceux qui croiraient en lui.
Quel dommage que les Juifs,
ayant si bien conserv¨¦ leur livre au cours de nombreux si¨¨cles, refusent d'en
consid¨¦rer la suite, que nous appelons le Nouveau Testament. Ces ¨¦crits
ult¨¦rieurs nous parlent de l'accomplissement de la loi et des proph¨¨tes en la
personne et la mission de J¨¦sus-Christ. Oui, la Bible des Juifs est
malheureusement incompl¨¨te!
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J¨¦sus, la solution
Les Juifs eurent l'occasion
merveilleuse de voir en J¨¦sus celui qui avait ¨¦t¨¦ annonc¨¦ par leur loi et leurs
proph¨¨tes. Au d¨¦but de son minist¨¨re, Jean-Baptiste d¨¦crivit J¨¦sus ainsi :
« l'Agneau de Dieu, qui ôte les
p¨¦ch¨¦s du monde » (Jean 1: 29).
Oui, il faisait r¨¦f¨¦rence aux
agneaux offerts en sacrifice par les Isra¨¦lites selon la Loi de Moïse. J¨¦sus,
chez qui tous ces sacrifices devaient trouver leur accomplissement, ¨¦tait
devant lui. Pendant plus de trois ans J¨¦sus parcourut le pays en proclamant
l'¨¦vangile, s'appuyant sur les Écritures des Juifs et leur offrant l'espoir de
la vie. Il ne fit rien qui contredise ou transgresse la Bible des Juifs, et un
jour, parlant des dirigeants juifs, il dit m¨ºme ceci :
« S'ils n'¨¦coutent pas Moïse et
les proph¨¨tes, ils ne se laisseront pas persuader m¨ºme si quelqu'un des morts
ressuscitait » (Luc 16: 31).
Voil¨¤ des paroles remarquables
qui montrent l'importance que J¨¦sus attachait au Livre des Juifs : si les
dirigeants du peuple n'¨¦coutaient pas Moïse et les proph¨¨tes et ce qu'ils
avaient ¨¦crit ¨¤ propos de J¨¦sus, alors sa r¨¦surrection des morts ne les
convaincrait pas non plus. C'est pr¨¦cis¨¦ment ce qui se passa.
A la fin de son minist¨¨re J¨¦sus
fut crucifi¨¦, et fut ainsi « l'antitype » des innombrables sacrifices qui avaient
¨¦t¨¦ offerts, et qui l'¨¦taient toujours. Lorsqu'il ressuscita des morts il dut
m¨ºme convaincre ses propres disciples qu'il ¨¦tait vivant ¨¤ nouveau et que tout
ce qui lui ¨¦tait arriv¨¦ ¨¦tait en accord avec le plan de Dieu.
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Les deux disciples tristes
Les jours qui suivirent la
crucifixion durent ¨ºtre bien t¨¦n¨¦breux et d¨¦primants pour les disciples de
J¨¦sus : les r¨¦cits ¨¦vang¨¦liques nous disent tr¨¨s clairement qu'ils ne
s'attendaient pas ¨¤ sa r¨¦surrection. C'est dans un d¨¦sespoir profond que deux
de ses disciples rentraient un jour chez eux lorsqu'ils furent rejoints par
J¨¦sus, mais ¨¤ ce moment-l¨¤ ils ne le reconnurent pas. Ils expliqu¨¨rent ¡ª ¨¤ cet
« ¨¦tranger » tout ce qui ¨¦tait arriv¨¦ ¨¤ leur cher maître, en ajoutant qu'ils
avaient esp¨¦r¨¦ que c'¨¦tait lui le Messie et que maintenant cet espoir ¨¦tait
perdu. Voici ce que leur r¨¦pondit J¨¦sus (l'¨¦tranger) ¡ª ses paroles sont
r¨¦v¨¦latrices :
« Alors J¨¦sus leur dit : O
hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent ¨¤ croire tout ce qu 'ont dit
les proph¨¨tes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffre ces choses, et qu 'il
entre dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et par tous les
proph¨¨tes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait »
(Luc 24: 25-27).
La Bible compl¨¨te
Oui, les Écritures juives sont
d'une importance vitale, mais elles ne peuvent pas nous apporter l'espoir de la
vie ¨¦ternelle si nous n'acceptons pas aussi le Nouveau Testament. Il nous faut
les 66 livres de la Bible pour avoir l'espoir d'¨ºtre d¨¦livr¨¦s de la mort par
J¨¦sus-Christ. L'Ancien Testament nous explique pourquoi l'homme est sujet ¨¤ la
mort, il nous montre les promesses de Dieu, et nous pouvons tirer de bonnes
leçons des exp¨¦riences des Isra¨¦lites. Les proph¨¨tes nous parlent de la
premi¨¨re venue de J¨¦sus comme sacrifice pour nos p¨¦ch¨¦s, et aussi de son retour
du ciel, que nous attendons actuellement, pour ¨¦tablir sur la terre dans la
gloire le Royaume de Dieu.
La Loi de Moïse nous montre que
nous ne pouvons pas nous sauver par nos propres efforts, nous ne pouvons
recouvrir nos propres p¨¦ch¨¦s. C'est le Nouveau Testament qui clarifie tout et
nous explique l'objet de la Loi d'Israël. L'apôtre Paul en parle dans une de
ses lettres :
« Ainsi la loi a ¨¦t¨¦ comme un
pr¨¦cepteur pour nous conduire ¨¤ Christ, afin que nous soyons justifi¨¦s par la
foi. La foi ¨¦tant venue, nous ne sommes plus sous ce pr¨¦cepteur. Car vous ¨ºtes
tous fils de Dieu par la foi en J¨¦sus-Christ ; vous tous, ...... ; qui avez ¨¦t¨¦
baptis¨¦s en Christ, vous avez, rev¨ºtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il
n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous
¨ºtes un en J¨¦sus-: Christ. Et si vous ¨ºtes ¨¤ Christ, vous ¨ºtes donc la
descendance d'Abraham, h¨¦ritiers selon la promesse » (Galates 3: 24-29).
Si seulement les Juifs (d'hier
et d'aujourd'hui) pouvaient voir leur livre, et surtout leur loi, ¨¤ la lumi¨¨re
de cela ! Si seulement ils pouvaient se rendre compte qu'il s'agit de pr¨¦ceptes
et d'instructions dont le but est de les mener au Christ, le Sauveur, leur
donnant par lui l'espoir du pardon des p¨¦ch¨¦s et de la vie ¨¦ternelle dans le
Royaume de Dieu au retour de Son Fils !
Ne nous faisons pas d'illusions.
Le seul espoir d'¨ºtre d¨¦livr¨¦ de la mort r¨¦side en J¨¦sus-Christ. Prenons donc
entre nos mains le livre de Dieu tout entier et lisons-le avec soin et avec une
attitude de pri¨¨re. Laissons la conclusion ¨¤ l'auteur de l'Épître aux H¨¦breux :
« mais maintenant, ¨¤ la fin des
si¨¨cles, il a paru une seule fois pour effacer le p¨¦ch¨¦ par son sacrifice. Et
comme il est r¨¦serv¨¦ aux hommes de mourir une seule fois, apr¨¨s quoi vient le
jugement, de m¨ºme Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les
p¨¦ch¨¦s de beaucoup d'hommes, apparaîtra sans p¨¦ch¨¦ une seconde fois ¨¤ ceux qui
i'attendent pour leur salut »
(H¨¦breux 9: 26-28).
H.A. Twelves (?)
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